Thèse « la fabrique de la ville perméable »

Date : 5 janvier 2021

« Les rôles différenciés de l’organisation des collectivités dans la fabrique de la ville perméable.
La généralisation du contrôle à la source des eaux pluviales à la métropole de Lyon »

 

Nina Cossais soutiendra sa thèse, mardi 5 janvier 2021 à 9h à la MSH de Tours.

 

L’aboutissement de belles années de rencontres, de réflexion et de travail qui, à n’en pas douter, auront fait évoluer notre vision et notre approche de la gestion intégrée des eaux pluviales en ville !

 

Compte tenu du contexte sanitaire, la soutenance se déroulera en visioconférence.

Assister à la soutenance

ID de réunion : 819 2705 0788 – Code : 923612

Thèse réalisée sous la codirection de Denis Martouzet, Professeur à l’Université de Tours, et d’Anne Honegger, Directrice de Recherche CNRS à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon.

Jury

  • Catherine CARRÉ, Professeure des Universités, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne (rapporteure)
  • Emmanuelle HELLIER, Professeure des Universités, Université Rennes 2 (rapporteure)
  • Tim FLETCHER, Professeur, Université de Melbourne (examinateur)
  • Mathilde GRALEPOIS, Maître de Conférences, Université de Tours (examinatrice)
  • Elisabeth SIBEUD, Responsable du service pilotage assainissement eaux usées et eaux pluviales et de la GEMAPI, Direction de l’Eau de la Métropole de Lyon (invitée)
  • Denis MARTOUZET, Professeur des Universités, Université de Tours (directeur)
  • Anne HONEGGER, Directrice de recherche CNRS, ENS de Lyon (co-directrice)

Résumé

L’imperméabilisation du territoire, liée à son urbanisation, génère des ruissellements croissants. Saturés, les réseaux d’assainissement provoquent des inondations et des rejets de polluants. Les spécialistes prônent une nouvelle gestion de l’eau, s’approchant de son cycle naturel, valorisant l’eau en surface et prenant en compte des enjeux multiples.

Mais le Contrôle à la Source (CS – noues, tranchées d’infiltration, etc.), aux bénéfices reconnus (réduction de l’effet d’îlot de chaleur urbain, amélioration du cadre de vie, etc.), peine à intégrer la fabrique de la ville. Seules quelques collectivités pionnières s’engagent dans les années 2010 vers sa généralisation.

En immersion à la métropole de Lyon (2015-2018), nous questionnons l’hypothèse de l’inertie organisationnelle des collectivités. A partir de quatre mois d’observation participante, d’entretiens formels (16) et informels et de notre participation à différents projets interservices et groupes de travail, nous montrons que l’organisation des collectivités offre des marges de manœuvre propices à l’expérimentation mais limite la généralisation de l’innovation.

L’analyse stratégique et systémique des projets courants d’aménagement met en lumière le double rôle joué par l’organisation des collectivités, tantôt moteur grâce au réseau formé par les partisans du CS, tantôt inhibiteur du fait de la persistance d’effets de silos limitant la capacité et la volonté des services à collaborer.

Mots-clés

Hydrologie urbaine, techniques alternatives, conflits, métiers (conception et gestion), observation participante, enquête internationale.

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