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Atelier
C
Estimation de l'impact des ouvrages sur les nappes phréatiques
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Tâche C1
Bilan physico-chimique à l'échelle
d'un système
"bassin versant urbain - ouvrage d'infiltration - nappe phréatique"
Partenaires concernés :
HBES (Univ.Lyon I/ CNRS), URGC (INSA /Insavalor), Grand Lyon, BURGEAP,
LSA (Univ. Lyon I)
Objectifs
Les données acquises montrent que les ouvrages d'infiltration ont
une forte capacité de rétention vis à vis des polluants
(Datry et al. 2004, Dechesne et al. 2004 ), mais l'absence de bilan à
l'échelle des ouvrages constitue un puissant verrou freinant leur
utilisation. L'objectif de cette tâche est donc de dresser un premier
bilan physico-chimique afin d'établir à l'échelle
d'un épisode pluvieux et d'un système "bassin versant
urbain - ouvrage d'infiltration - nappe": i) la contribution des
apports atmosphériques et du ruissellement et la part des apports
dissous et particulaire à l'exutoire du bassin versant; ii) la
part des apports piégés par le bassin de rétention
(cf. tâche A.1); et iii) les apports à la nappe.
Tâche C2
Thermie des eaux souterraines à l'aplomb d'un
bassin d'infiltration
Partenaires concernés:
BURGEAP, URGC (INSA /Insavalor), LSE (Insavalor-ENTPE), HBES (Univ. Lyon
I/CNRS)
Objectifs
Le réchauffement des nappes phréatiques urbaines est préoccupant
car la température est un paramètre clef influençant
les caractéristiques physiques, chimiques, et biologiques des aquifères
(SDUD 2005 ). L''infiltration des eaux pluviales peut accentuer ou contrecarrer
ce réchauffement global (Malard et al. 2004 ). L'objectif de cette
tâche est d'identifier les principaux facteurs contrôlant
l'impact thermique des ouvrages d'infiltration puis de simuler à
partir d'un modèle de transfert de chaleur les variations de la
température de la nappe sous un bassin.
Tâche C3
Fonctionnement biogéochimique et biodiversité
des nappes sous les bassins
Partenaires concernés:
HBES (Univ.Lyon I), UWITEC, Grand Lyon
Objectifs
Dans des conditions de ZNS peu épaisse (<<5 m), les quantités
de carbone organique dissous (COD) atteignant la nappe sous les bassins
d'infiltration de l'est lyonnais peuvent être 300 fois supérieures
à celles mesurées sur des sites témoin (Datry 2004,
Datry et al.2005 ). La dégradation d'excès de COD par un
consortium de micro-organismes et d'invertébrés formant
dans les premiers centimètres des nappes une véritable "pellicule
biologique" provoque la disparition de l'oxygène et la présence
de composés indésirables (NH4, Mn2+, H2S). L'objectif est
d'estimer les capacités d'assimilation de la pellicule biologique
en conditions d'aérobiose afin de mieux réguler les apports
d'eau pluviale aux nappes.
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