Tâche 6.1. Analyse du fonctionnement biologique des dispositifs de traitement
Il est bien connu que le fonctionnement des filtres plantés suit un gradient d’évolution entre la matière organique fraîche rejetée et la matière organique qui a subi une minéralisation importante dans les filtres. La succession de la faune benthique suit étroitement cette évolution. Ces travaux ont été abandonnés aussi bien en France qu’à l’étranger pour des raisons vraisemblablement budgétaires. Le projet ANR constitue une bonne occasion de reprendre ces recherches sur le terrain, la biodiversité étant considérée en tant que facteur de caractérisation des processus de recyclage de la matière organique et aussi en tant que facteur jouant sur la dynamique de ces processus. On se baserait sur des relevés de faune benthique dans les filtres, en partant de l’hypothèse précédente de succession des assemblages benthiques en fonction d’un gradient de dégradation des apports.
Tâche 6.2. Analyse de l’effet des dispositifs de traitement sur le milieu récepteur
Il s’agira ici de mettre en évidence l’impact du rejet du prototype en taille réelle sur le milieu récepteur choisi par des relevés biologiques en amont et en plusieurs points à l’aval du point de rejet.
Une première étude témoin permettra de réaliser un bilan de la biodiversité avant épuration.
Le type géomorphologique du tronçon sera connu et pour mesurer la biodiversité, on utilisera la méthodologie des traits fonctionnels et d’appréciation du potentiel écologique PE (bioindication des fonctionnalités), couplée à un calcul d’IBGN (bioindication d’état).
Après la mise en service du système d’épuration, on appliquera le même protocole de mesure de la biodiversité sur les mêmes stations (3 campagnes annuelles).